(Re)connaître les signes avant-coureurs d’un AVC permet d’en limiter les conséquences.
Les signes avant-coureurs de l’AVC
Bon nombre d’entre nous pensent que les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont des évènements soudains qu’on ne peut maîtriser… Erreur! Ces évènements certes soudain nous laissent des indices, signes de leur arrivée imminente. A quoi faut-il être vigilant?
- Les muscles : le patient ressent une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d’un bras et d’une jambe (généralement le bras et la jambe du même côté).
- Le langage : il éprouve des difficultés pour s’exprimer, il ne sait pas articuler correctement, il est dans l’impossibilité de parler.
- La vue : elle vue baisse, le patient voit double, il perd la vision d’un œil ou des deux
- L’équilibre : il a des pertes d’équilibre, des vertiges, il a du mal à coordonner vos mouvements
Si vous constatez l’apparition de l’un de ces symptômes chez un de vos patients, emmenez-le immédiatement chez un médecin. Sachez que pour limiter au maximum les conséquences d’un AVC, il est primordial que le patient soit pris en charge dans les trois heures suivant le début de l’accident cérébral.
Des symptômes de l’AVC atypiques
Outre ces symptômes, des signes atypiques d’AVC doivent également vous alerter. Une étude a permis de déterminer 6 autres indices :
- Des maux de têtes
- Des étourdissements
- Des symptômes neurologiques : nausées, hoquet…
- Des symptômes non neurologiques : douleurs à la poitrine, palpitations, souffle court,
- Douleurs au visage ou dans la moitié du corps
- Un état mental altéré : désorientation, confusion
Les femmes moins classiques que les hommes
Ces signes avant-coureurs de l’AVC ne peuvent pas être sous-estimés. Et pour cause, 52% des femmes et 44% des hommes ayant participé à cette étude ont déclaré avoir ressenti au moins un de ces symptômes atypiques avant leur AVC. Autre découverte intéressante, les femmes seraient plus enclines aux symptômes atypiques que les hommes. Selon les scientifiques, cette différence entre les sexes expliquerait pourquoi les femmes tardent plus à consulter que leurs homologues masculins.
Si un de vos patients vous indique avoir l’un de ces symptômes, il est préférable de l’emmener consulter un médecin immédiatement car comme on le dit si bien « mieux vaut prévenir que guérir » !