Les données publiées par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) font apparaître une relative stabilité de l’usage d’opiacés en Europe, et une baisse globale de l’injection d’héroïne. Cette pratique continue de présenter des risques élevés d’infections transmises par le sang, par le virus du sida (VIH).
Globalement, le taux moyen de nouveaux cas de contamination par le VIH dans l’Union européenne continue de chuter, atteignant en 2009 son niveau le plus bas depuis le début de l’épidémie (2,85 par million d’habitants, soit environ 1 300 cas au total). Alors que l’épidémie de sida chez les usagers de drogue par injection devient un problème majeur de santé publique dans de nombreux pays limitrophes (Russie et Ukraine en particulier), la situation de l’Europe est, sur ce point, plutôt satisfaisante.
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