L’hygiène hospitalière

L’hygiène hospitalière

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L’Institut de veille sanitaire (InVS) vient de publier les résultats de l’enquête nationale de prévalence (ENP) diligentée en 2012 et affirmant que 5% des patients présentent une ou des infections nosocomiales dont 3 patients sur 4 la contractent lors de leur séjour à l’hôpital. Enfin, précisons que « Par site infectieux, il s’agissait dans 30% des cas d’infections urinaires, dans 17% de pneumopathies, dans 13% d’infections du site opératoire, dans 10% de bactériémies ou septicémies. L’infection touchait dans 7% des cas la peau ou les tissus mous, dans 6% un autre site respiratoire, dans 5% le tractus digestif… »

Par comparaison avec la précédente enquête de 2006, on constate une baisse de 21% dans tous la plupart des services sauf dans les services de court séjour.

C’est l’occasion de rappeler les fondamentaux d’une bonne hygiène hospitalière.

Le lavage des mains : pour prévenir la transmission manuportée et éliminer la flore transitoire. Il y a le lavage antiseptique (éliminer la flore transitoire et de diminuer la flore commensale), le lavage chirurgical (éliminer la flore transitoire et de réduire la flore commensale de façon significative)

-Le port de gants : bien sur ils doivent être changés entre chaque soin et chaque patient et ils ne dispensent pas d’un lavage de mains avant et après les avoir utilisés.

La tenue professionnelle : chaque jour elle doit être changée chaque jour et dès qu’elle est souillée. Le soignant doit s’attacher les cheveux, ne porter ni bijoux ni vernis.

L’élimination des déchets : un code couleur existe pour l’élimination des déchets afin de prévenir les risques infectieux.
Les sacs noirs les déchets assimilables aux ordures ménagères.
Les sacs jaunes pour les déchets d’activité de soins à risque infectieux, par exemple des objets ou des instruments en contact avec des patients infectés ou encore souillés par des liquides biologiques.

Cette liste est bien sur non exhaustive et pour de plus amples approfondissements nous vous renvoyons vers le site du ministère de la santé http://www.sante.gouv.fr.

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