Après la mise en place du baccalauréat professionnel « accompagnement, soins et services à la personne » en remplacement du BEP carrières sanitaires et sociales, c’est désormais une action syndicale, sous la forme d’un groupe de travail (constitué d’une trentaine d’aides-soignants(e)s de différentes structures et de différentes régions), qui est menée par la CFDT. Le sujet concerne le statut de la reconnaissance des aides-soignants.
Cette action, même si elle est menée sans avoir consulté la FNAAS (Fédération Nationale des Associations d’Aides-Soignants), a le mérite de soulever plusieurs thématiques :
-la reconnaissance identitaire,
-la valorisation des actes professionnels
-la reconnaissance de la certification d’aide-soignante en niveau IV
-les évolutions professionnelles et salariales souhaitables
A terme l’idée serait d’élaborer un nouveau référentiel des activités de l’aide soignant sur les activités réellement pratiquées et non sur celles prescrites dans le référentiel actuel. Marie-Françoise Rousseau , présidente de la Fédération Nationale des Associations d’Aides-Soignants, le souligne depuis plusieurs années, « l‘activité des aides-soignants s’exerce uniquement dans le champ du décret d’actes infirmiers « sous la responsabilité de l’IDE, dans le cadre du rôle propre dévolu à celui-ci », or dans les faits ils sont souvent seuls notamment ceux exerçant à domicile pour pratiquer certains actes ou donner les médicaments.
Un sujet sensible, des actions non concertées sur des revendications pourtant communes, tout cela annonce des débats tendus mais n’est-ce pas là le prix à payer pour faire enfin bouger les choses ?